Rêvons la ville de demain

Soirée performances - Rêver la ville

« Une soirée de storytelling et de performances »

Réservez votre billet (gratuit)

06.05 18:00


Qu’on la construise ou qu’on la dessine, qu’on l’aménage où qu’on s’y installe, la ville se rêve en commun.
Dans ces espaces où intime et politique se rencontrent, où utopies et dystopies croisent le fer, comment rêve-t-on?
Sur scène, le musicien multi-instrumentiste Michaël Borcard et l’illustratrice Anouck Fontaine tisseront une toile de fond pour accueillir les prises de parole et performances de dix invité·e·s aux profils contrastés : architectes, romancier·e·s, étudiant·e·s, philosophes, artistes, personnages publics… Chacun·e disposera de 7 minutes pour nous parler de la façon dont il ou elle “rêve la ville”.

Une fresque collective et vivante pour dire la place de l'imagination, des songes et autres vagabondages de l’esprit dans nos environnements urbains.

Musique :
Michaël « Maaïk » Borcard (Suisse), poly-instrumentiste et compositeur depuis 1999. Ses nombreux projets (Penfield, Projet XVII, Najavibes) ainsi que ses multiples collaborations (Lee scratch Perry, Prince Alla, Kong, Café Bertrand, Capitaine Etc.) l'emmènent autant vers la composition et l'arrangement musical que la scène et le live : entre le Montreux Jazz Festival, les Eurockéennes de Belfort, ou encore le Jazz à Vienne. À côté de ses créations originales, il compose également la musique d'une vingtaine de court-métrages lors des Kino Kabaret (2016 à 2019), la bande-son pour des jeux vidéo néo-zélandais. En 2020, il crée l’univers sonore pour les Podcasts « Les Invisibles » ainsi que pour une série de livres audio pour la Maison Rousseau de la Littérature en hommage à Luis Sepúlveda.
Depuis toujours, l’improvisation musicale est son terrain de jeu de prédilection. Il s’exerce à tous les mariages de disciplines artistiques en improvisant pour des ciné-concerts, du théâtre d’improvisation, de la danse contemporaine ainsi que des lectures.


Dessin :
Anouck Fontaine (Suisse), formée à Bruxelles, à L'ESA (Ecole Supérieure des Art de St-Luc), Anouck Fontaine est de retour dans sa ville natale de Genève. Ses années passées en Belgique l'ont enrichies de nombreuses découvertes techniques (gravure, reliure, conception de livre, techniques d'impression, écriture, scénario,...). Elle en a tiré une fascination pour les motifs et un intérêt particulier pour l'aquarelle et le trait vif de la plume. Elle utilise son pinceau pour interpréter animaux, plantes et corps dans des projets aussi variés que la littérature jeunesses, la presse et la création multimédia.


Avec :
Pauline Hughet diplômée du Laban Dance Centre de Londres, Pauline Huguet a multiplié les expériences scéniques en tant que danseuse autant dans la capitale anglaise qu’à Athènes, avec notamment les compagnies de théâtre physique DV8, Punchdrunk, Protein Dance ou encore Gideon Reeling et Ohi Pezoume. Cela lui a permis d’acquérir un savoir-faire d’interprète à l’aise sur et hors-scène, sachant associer le mouvement à l’expression théâtrale et raconter la vie d’un lieu par la chorégraphie.
Enseignante, elle a fait danser toutes sortes de populations, d’un large groupe d’adolescents en Chine à des étudiants en théâtre ou des réfugiés en Grèce, en passant par des sans-abri en Angleterre. Elle détient aussi le Diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine du Centre National de la Danse de Paris.
Chorégraphe, elle collabore à de nombreux projets pour le théâtre et l’opéra, à Londres, Athènes (Théâtre National Grec, Festival d'Athènes et d'Epidaure, etc.) et plus récemment à Genève, notamment en faisant danser le Ballet Junior dans le Muséum d'Histoire Naturelle (Festival Antigel 2022).
Elle est également enseignante de Hatha Yoga et titulaire d’un master en littérature anglaise.

Chantal Deckmyn (France), architecte-urbaniste, est diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-UP6 (aujourd’hui La Villette). Elle a parallèlement poursuivi sa formation par des études en philosophie (Aix-en-Provence) et en psychanalyse (Paris VIII) avant d’obtenir en 2000 un DEA de socio-anthropologie à l’université Louis-Lumière de Lyon. Durant une quarantaine d’années, elle a répondu à des commandes publiques par une approche urbaine et sociale s’appuyant principalement sur des récits littéraires. En fondant en 1997 à Marseille l’association Lire La Ville, elle a formé une équipe d’écrivains, d’artistes, d’architectes, de paysagistes et de philosophes. Lire La Ville est à la fois un atelier urbain et une agence de reconversion professionnelle œuvrant auprès de populations et de lieux urbains à divers titres disqualifiés.
Elle a publié en septembre 2020 aux Editions Dominique Carré Lire la ville. Manuel pour une hospitalité de l'espace public.

Laurent Guidetti (Suisse), architecte, fondateur et associé du bureau TRIBU architecture SA, milite depuis longtemps pour des territoires durables et résilients. Membre du Conseil de la Fondation de l'Orme et de la commission de construction du projet Orme+Bois-Gentil dans le quartier des Plaines-du-Loup à Lausanne, il est également, depuis 2007, le vice-président de EspacesSuisse, section romande, et membre du comité depuis 2003. Enseignant, il est chargé de cours Durabilité - HES 2021-2022, HEIA-Fribourg. Avec
Manifeste pour une révolution territoriale (Espazium, 2021), Laurent Guidetti et TRIBU Architecture livrent un manifeste brut, un constat implacable de notre responsabilité dans l’état actuel du monde, tout en appelant à révolutionner nos pratiques et à passer à l’action.

Guillaume Rihs (Suisse), né en 1984 à Genève, enseigne l’histoire et l’anglais. Romancier, il a publié
Aujourd’hui dans le désordre (2016, Kero), Un exemple à suivre (2017, Kero), et Ville bavarde (D’autre part, 2019), qui propose le portrait d’une ville à travers les mots de ses habitants, en restituant avec humour et sagacité un aperçu de la comédie humaine.

Elisa Shua Dusapin (Suisse/France), née d’un père français et d’une mère sud-coréenne, grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy. Aux éditions Zoé, elle a publié
Hiver à Sokcho (2016), Les Billes du Pachinko (2018) et Vladivostok Circus (2020). Son œuvre est traduite ou en passe de l’être dans une douzaine de langues. Hiver à Sokcho, lauréat d’un National Book Award 2021, est en cours d’adaptation cinématographique par le réalisateur Koya Kamura.

David Bravo (Espagne), fait partie du cabinet de conseil international Urban Front et de l'équipe interdisciplinaire responsable de la stratégie ATRI, qui fournit aux villes des systèmes de logement tactiques contre la gentrification. Entre 2016 et 2019, il a été chargé de déployer une stratégie transversale contre la gentrification au sein de la mairie de Barcelone. Il a été commissaire du cycle « Adieu la voiture ! | Comment libérer Barcelone du véhicule privé ? », programmé à la Sala Beckett en 2018. Depuis 2003, il collabore avec le Centre de Culture Contemporaine de Barcelone (CCCB) à l'élaboration du Prix européen de l'espace public urbain, dont il est rédacteur en chef et secrétaire du jury. Il a réalisé le documentaire Europa ciudad (2012) pour la télévision publique espagnole (RTVE), sur la validité du modèle de ville européen, et a été commissaire de "Piso Piloto" (2015), une exposition sur le droit au logement présentée simultanément au CCCB et au Museo de Antioquia à Medellín (Colombie). Il a enseigné, entre autres, à l'École d'Architecture de Barcelone (ETSAB-UPC), à l'École Sert du Collège des Architectes de Catalogne (COAC), dans le Master de Ville et Urbanisme de l'Université Ouverte de Catalogne (UOC), à l'Ecole Supérieure de Design ELISAVA et au Master Culture Urbaine et Architecture Metropolis.


crédit dessin: Anouck Fontaine*